vendredi 22 janvier 2010
mardi 12 janvier 2010
dimanche 20 décembre 2009
mercredi 4 novembre 2009
Comité de lecture du Tarmac de la Villette
Lecture des textes lauréats 2009, le 12 novembre.
19h - Le petit boucher de Stanislas COTTON
mise en lecture par Sonia RISTIC
avec Madalina CONSTANTIN
20h30 - Janna, coupable d'avoir dit non de René GEORGES
mise en lecture par Alexandra BADEA
avec Madalina CONSTANTIN, Corentin KOSKAS, Criss NIANGOUNA, Carine PIAZZI et Ydire SAÏDI
avec Madalina CONSTANTIN, Corentin KOSKAS, Criss NIANGOUNA, Carine PIAZZI et Ydire SAÏDI
mardi 27 octobre 2009
Elles-alphabet
En mars dernier, Didier Bernard créait ce texte avec la complicité de comédiennes professionnelles et de quinze femmes issues du département de l'Ardèche, sous l'aile productrice de Lardenois et Cie et du Théâtre de Privas. Le photographe Jacques Montcomble a accompagné les répétitions et glissé, avec pudeur et discrétion, son objectif au milieu de ces femmes.
Son très beau travail est à découvrir en cliquant sur ce lien.
Belle promenade !
vendredi 18 septembre 2009
jeudi 17 septembre 2009
TANGO LUMBAGO
Clémentine Lebocey et Logan De Carvalho dans "TANGO LUMBAGO", du 5 au 10 octobre à L'Usine/Comédie de Saint-Etienne. Plus d'infos...
mercredi 2 septembre 2009
NOUVEAUX DESORDRES EUROPEENS
- Cinq courtes pièces pour la Comédie -
Création le 11 septembre 2009
Textes Rocco D'Onghia (Italie), Nikolaï Khalezine (Biélorussie)
Stanislas Cotton (Belgique), Evelyne Loew (France),
Kokouvi Dzifa Galley (Togo) /
mise en scène Nathalie Ortéga
Comédie de Saint-Etienne/L'Usine
vendredi 29 mai 2009
BUREAU NATIONAL DES ALLOGENES

"Rigobert Rigodon mène une vie sans souci : marié, un enfant... et un emploi de fonctionnaire au Bureau national des Allogènes, centre de tri des étrangers. Seulement voilà, l'étrange envie de sauter du sixième étage du Ministère saisi soudain ce "monsieur comme tout le monde" : geste fatal, état déplorable, désordre ! Pourtant, l'âme du défunt flotte encore parmi les vivants pour raconter son étrange rencontre avec Barthélémy Bongo venu lui demander si, "en tant qu'être humain", il pouvait rester ici..."
Mise en scène Vincent Goethals assisté par Isabelle Lusignan, avec Baptiste Roussillon, Tadié Tuéné et Solo Gomez - Scénographie Jean-Pierre Demas - Lumières Philippe Catalano - Environnement sonore Bernard Vallery - Costumes Dominique Louis.
du 11 au 26 juin 2009
les mardis et jeudis à 19h30,
les lundis, mercredis, vendredis et samedi à 20h30
au Théâtre de l'Est parisien
159, avenue Gambetta 75020 Paris
01 43 64 80 80
(crédit photo : Eric Legrand)
Durant les deux semaines de représentations, j'ai invité l'artiste romain Mauro Martoriati à exposer "L'esercito dei poveri - L'armée des pauvres", une oeuvre fleuve sur laquelle il travaille pour l'instant. Pour en savoir plus...
samedi 16 mai 2009

Dans une ville imaginaire où une guerre fait rage, la maison de Saturnin Ribouldingue, le marchand de fleurs, est détruite lors d’un bombardement. Coincé dans les décombres, il tente d’appeler des secours au moyen de son téléphone portable… Les secours n’arriveront pas. La famille Ribouldingue, le propriétaire de la maison et un soldat se retrouvent autour du corps de Saturnin, dans les ruines de la demeure. Là, les uns et les autres se dévoilent, vrais visages et parts d’ombres surgissent sous le vernis craquelé qui cachait la vérité de chacun.
L’énorme tragédie intemporelle se met en place. Poum !
Mise en voix de Virginie Thirion
le dimanche 7 juin 2009 à 18 h
Au Théâtre Royal du Parc
3 rue de la Loi - 1000 Bruxelles
+32 2 5053030
(crédit photo : S. Cotton)
jeudi 23 avril 2009
lundi 30 mars 2009




La Dictée
Théodule n'y arrive pas ! Il a beau essayer, quand vient l'heure redoutée de la dictée, il s'envole, s'enfuit là où les mots ne mangent plus personne, là où les tapis volants prennent deux ailes. Il s'enfuit pour ne pas se noyer dans cette mer de lettres, de points et de virgules. Pourtant, autour de lui, on aimerait l'aider. Sa mère, le directeur de l'école et sa professeur de français espèrent tous dénicher la panne et réparer. Mais encore faudrait-il qu'eux aussi trouvent les mots pour le dire et ne débordent pas du cadre dans de jubilatoires scènes de panique !
Les dyslexies touchent - selon diverses sources - de 8 à 10 % des enfants scolarisés. Ce sont des déficits spécifiques de l'apprentissage du langage oral et écrit. Leurs causes seraient, entre autres, liées à une maturation "différente" du cerveau. En France, ces handicaps sont reconnus par le Ministère de l'éducation nationale.
du 27 avril au 15 mai
au Théâtre de l'Est parisien
159 av Gambetta 75020 Paris
01 43 64 80 80
le 19 mai à 14h et 19h30
au Centre Culturel Salvador Allende
1 av du Dauphiné
93330 Neuilly-sur-Marne
01 43 00 88 88
samedi 21 février 2009
ELLES - ALPHABET

Conception, mise en oeuvre et mise en scène, Didier BERNARD
Création 2009
Lardenois et Cie au Théâtre de Privas
avec Céline Arnaud, Anne-Lise Faucon, Agnès Regolo, comédiennes,
Claude Seychal, musicienne
et le choeur des femmes : Nassima Aïchouche, Laurence Allefresde, Colette Bultez, Pénélope Canet, Denise Cahen, Aude Cathala, Béatrice Chautard, Mireille Cluzet, Laurette Detre, Nadia Elghissassi, Céline Gilibert, Christine Rousselle, Brigitte Trentin, Aicha Zountar.
vendredi 6 mars à 20h30
samedi 7 mars à 20h30
dimanche 8 mars à 17h
04 75 64 93 39
billetterie@theatredeprivas.com
Théâtre de Privas, Place André Malraux 07001 Privas
vendredi 16 janvier 2009
lundi 1 décembre 2008
Une nouvelle création de "Bureau national des allogènes" à Montpellier.
dimanche 19 octobre 2008
mardi 9 septembre 2008
à propos du Ventre de la baleine
Lu dans Cassandre/Horchamps - été 2008 ( Le site de Cassandre)
La précision, le talent, l'intelligence de Valérie Dablemont, la comédienne qui interprète le personnage d'Aphrodite, et le qualité de la musique de Spike jouée en direct, donnent vie avec sensibilité et émotion à cette histoire. (...)
A l'heure des commémorations de mai 68 et du rappel des acquis d'égalité et de droits conquis par les luttes des femmes des années 70, on sort saisi aux tripes de cette pièce. (...)
En France, une femme meurt tous les jours dans un océan d'indifférence sous les coup de son conjoint. Une fois de plus, c'est le théâtre de texte qui se charge de nous le rappeler. Cette fois-ci encore avec brio et sans didactisme.
Marc Tamet
Plongée en eaux blessées
La Compagnie Pat Prod, associée à Théâtre en Scène, dirigée par le metteur en scène Vincent Goethals, apporte à Avignon trois pièces de l'auteur belge Stanislas Cotton. "Le Ventre de la baleine" investit jusqu'au 27 juillet le Studio Théâtre Avignon temps danse, lieu d'accalmie hors des remparts, à quinze minutes à pied de la rue des Teinturiers. Ce qui se vit et se dit dans ce ventre ne repose pas : ça se dépose dans le vôtre, le décompose et explose... (Lire la suite.)
jeudi 7 août 2008
JE NE SAIS RIEN
"Il faut admettre qu'on ne sait rien, cot, cot, cot, comme disent les poules." Witold Gombrowicz
Il y a quelques temps, un spectateur strasbourgeois me demandait après une lecture, si je venais d'un endroit de Belgique où l'on parlait une langue singulière pour que la mienne - de théâtre - soit ainsi teintée de métaphores, de sonorités étranges et de mariages improbables entre les mots. je répondis sans hésiter que je venais tout droit d'un territoire appelé poésie, de ses contrées infinies qui ignorent les frontières et qui conjuguent à tous les temps de l'imaginaire les questions éternelles qui habitent nos coeurs et nos âmes d'êtres humains, que j'y étais né quarante-cinq ans plus tôt comme pouvait le lui certifier mon acte de naissance.
Le spectateur a souri et s'est déclaré satisfait de ma réponse.
Je suis un poète, je le revendique, c'est sans doute-là, ma seule certitude car le doute demeure ma nourriture essentielle.
Je regarde la course du monde, avide de profits, course qui ressemble plus à une fuite en avant qu'à une progression raisonnée, et je m'effraie : nous sommes en piteux état, multitude de "moi je " dans une société morcelée, où les individus, orphelins du "nous", s'affrontent sans pitié. Les seules réponses qui comptent aujourd'hui sont : oui ou non; étrange mode binaire dans lequel nous vivons, partagés entre ce oui et ce non, entre ce noir et ce blanc, ce bien et ce mal, toutes choses simplifiées, car entre ce oui et ce non, s'étend l'immense territoire de la pensée, l'espace du doute et de la remise en question.
Notre société a plus que jamais besoin d'artistes qui interrogent le sens de la vie que nous menons, elle a besoin d'être prise à partie, d'être secouée, de nouvelles questions doivent être posées pour ébranler le refuge confortable des certitudes.
Je suis un rêveur, d'accord, un trousseur, un détrousseur, un retrousseur de mots, un tailleur de phrases, je l'entends bien; je sculpte, bien sûr, je peins, je compose... J'écris en fait et je demeure un rebelle qui donnera des coups de poing tant qu'il y aura des tables, qui partira toujours en guerre, menaçant à coups de poésie les injustices de notre temps. Ecrire du théâtre, c'est, pour moi, combattre l'injurieux, l'inéquitable pour l'être humain, c'est refuser l'arbitraire et garder à l'esprit les notions lumineuses que sont la liberté, l'égalité et la fraternité.
Avec pour arme, la poésie, sans répit, sans retrait ; et le rire, parce qu'il désarme, parce qu'il dénoue, parce qu'il parle si juste, dire les infortunes, ces ornières dans le cours des chemins, contre lesquelles nous butons tout au long de nos vies.
Je crée des personnages auxquels je donne des noms improbables, ainsi, Apolline Lonlère, Rigobert Rigodon, Lara O'Lala, Angelin Diguedon, Bégonia Tchoum, Alcidias Patapon, Saturnin Ribouldingue ou Cléodor Boumlalère... surgissent et emportent, bonhommes, les spectateurs par la main dans leurs mondes étranges et peu communs. Devant tant de fantaisie, le spectateur rassuré, sourit : voilà donc de bien singulières personnes dans leurs mondes particuliers. Mais petit à petit ces personnages se dépouillent de leur singularité et leur véritable visage apparaît, humain, reflet de nous-mêmes, et les contours de leurs mondes ressemblent tout-à-coup très fort au nôtre. C'est là que je suis au coeur du théâtre que je veux faire, à cet endroit du trouble où les couleurs de la fable prennent celle de notre réalité, c'est là que grandit l'émotion. je me suis toujours demandé à quoi servait le théâtre s'il ne bouleversait pas ses spectateurs.
Je considère que l'écriture dramatique est d'utilité publique, car elle sonde, elle questionne, elle explore les heurs et les malheurs de nos sociétés. Elle est le lieu du débat, de la confrontation, la scène où s'expose les enjeux qui gouvernent nos vies, où se révèle la complexité de nos natures d'êtres humains. Ce regard des hommes sur les hommes nous éclaire, il nous aide à penser et à grandir, il doit être, par la poésie, le privilège du plus grand nombre, car la poésie laisse à chacun de nous, la liberté de la comprendre et de l'interpréter, quelle que soit l'étendue de nos connaissances. Voilà certainement pourquoi depuis son invention, cet art - le théâtre - inquiète ceux qui détiennent le pouvoir.
L'écriture est pour moi un acte de jouïsive indiscipline. A quoi bon l'ordre si l'on ne peut lui faire goûter un peu d'anarchie, pourquoi édicter des règles si l'on ne peut leur botter les fesses, à quoi bon nous choisir des chefs si l'on ne peut les faire vaciller, au moins virtuellement, sur leur piédestal.
L'écriture est aussi pour moi une quête, perpétuelle et insatisfaite, de la beauté, je suis à sa recherche, je suis dans les pas du compositeur, dans ceux du peintre, ceux du sculpteur, ceux de tout ceux-là qui tâtonnent dans l'ombre en cherchant la lumière.
L'auteur dramatique est un scaphandrier qui s'immerge dans la société contemporaine, il s'enfonce dans des puits limpides, il examine les zones d'ombres, il prospecte, il doute parfois dans les ténèbres, il remue des fonds avec le soc de sa plume, et remonte plus souvent à la surface, la lie que le nectar de nos vies, c'est vrai, mais la quête de la joie, ne passe-t-elle pas par la révélation des maux qui nous rongent.
Je ne sais rien, je ne sais rien du tout, mais la joie, la joie je la cherche, elle est là, tout près, et nous le savons si peu.
Stanislas Cotton, mai 2008
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