vendredi 21 décembre 2012
mercredi 5 décembre 2012
Au Théâtre du Peuple de Bussang - Hivernales 2012
à la rencontre de l'écriture de Stanislas Cotton
Clod et son Auguste
du 12 au 15 décembre à 19h
Petite forme proposée dans le Foyer Chan du Théâtre du Peuple
Spectacle + repas : 15€
Réservations au +33 (0)3 29 61 62 47
Baptiste Roussillon
Clod est un espiègle, un gugusse, un
Auguste aux facéties dérisoires, qui dans un cirque, flanqué de ses complices,
illumine à coups de farces les tristes mines de ses contemporains. Mais voilà
que des événements sombres adviennent. Le cirque ferme. Ses comparses, le
Blanchi et le Contre-Pitre s’exclament : « Que pouvons-nous contre
des fusils ? » Et les voilà qui filent…
Et Clod désespère, épaules basses et
tristesse dans ses pas…
Mais clown est son gagne-pain, que
faire d’autre de sa tête et de ses mains ? Alors haut les cœurs, gens de
mon pays me voilà ! Et il se remet en route semant les rires où le mène
ses pas. Mais là où vit l’homme, l’accompagnent ses égarements ; et
l’ivresse du pouvoir, et la soif de domination ourdissent les tragédies.
« Quand la saison est à l’orage, la colère y fait les cent pas. »
A Propos de "Clod et son Auguste" de Stanislas Cotton, avec Baptiste Roussillon, mise en scène Vincent Goethals.
"Et si nos pas nous portent..."
En attendant Les Estivales 2013, le dimanche 16 décembre à 11h30
Sur le plateau du théâtre du Peuple,
lecture proposée par Stanislas Cotton
avec Pascal Sangla au piano et au chant
suivie d'un apéro vosgien
(Entrée libre)
COUVREZ-VOUS !
mardi 20 novembre 2012
présente dans le cadre de sa sortie de résidence
au Théâtre du Gymnase
va jusqu'où tu pourras
de Sedef Ecer, Michel Bellier, Stanislas Cotton
vendredi 30 novembre 2012 à 18 heures au Théâtre du Gymnase de Marseille
mise en scène Joëlle Cattino
avec Blanche Van Hyfte, Sedef Ecer, Fabien-Aïssa Busetta, Richard Dubelski
lumières et scénographie : Jean-Luc Martinez
musique et création sonore : Richard Dubelski
montage, régie son et régie vidéo : Benjamin Grégoire
vidéo : Fédérico Escartin
montage-trucage : Maxime Tortosa
chargée de projet : Barbara Thoma
chargée de diffusion : Valérie Trébor
Perce-neige, quel joli nom ! C’est un nom d’espoir qu’on prononce du bout des lèvres. Pourtant, chez elle, on l’appelle autrement. On dit Kouma, troisième épouse… C’est qu’elle vit dans une contrée où les femmes sont clandestines, où elles ne laissent pas de traces, ne font pas parler d’elles.
Un jour elle s’enfuit. Elle fuit la peur et les hommes qui font régner des lois qui ne sont pas des lois d’hommes. Elle saute dans l’aventure et peu importe si c’est l’inconnu.
Elle s'absente, elle se volatilise, s’évanouit, disparaît. De toutes les façons qu’on a de disparaître….
La voilà sur la mer. Voilà qu’elle n’est plus seule. Kardelen et Galanthine l’ont rejointe. Sont-elles seulement trois ou plutôt des centaines ? Chacune empoigne sa destinée. En être l’héroïne pourquoi pas ? Au moins être cette main qui guide leur destin.
Les voilà errantes entre tous les Charybde et Scylla de cette traversée qui semble ne pas avoir de fin.
Tentations…pièges…fatigues…renoncement…fourvoiements…
Perce-Neige, Kardelen et Galanthine s’aventurent et cherchent un abri.
Elles trouvent Marseille. La porte d’Orient, vestibule de l’Europe. Et ça n’est pas la fin des dangers qui les guettent.
Quelque chose les pousse toujours plus au Nord.
Elles traversent la France comme on traverse une mer. C’est toujours plus au Nord que l’aventure les porte. Bruxelles et puis Ostende. Les voilà au bord d’une autre mer. Elle est grise, froide, elle s’ouvre sur le Nord. Toujours plus loin encore. Tant de kilomètres pour retrouver la mer…
Cette mer, comme une promesse d’avenir…
Dynamo Théâtre remercie Dounia Coesens, Inès Bouffartigue, Claudie Gourjon, Michèle Sébastia, Frédéric Richaud, Fédérico Escartin, Stanislas Cotton, Michel Bellier pour leur participation amicale au film pour la scène.
Partenaires du projet : TDG théâtre de Grasse, le Sémaphore Port de Bouc, le Théâtre du Gymnase Marseille, la Marelle-Villa des Auteurs Friche la Belle de Mai, la Cité-Maison de Théâtre Marseille, le Théâtre de La Minoterie Marseille, l’Institut Culturel Français Istanbul et le Festival Tanpinar Istanbul, la Ville de Çanakkale (Turquie), Clopot Foundation Suceava (Roumanie), le CWB Centre Wallonie Bruxelles Paris, la Maison des Cultures et de la Cohésion Sociale Molenbeek-Bruxelles, la Fondation Roberto Cimetta
Ce projet est soutenu par la Drac Paca, le Conseil Général 13, le Conseil Régional Paca, la Ville de Marseille, la Commission Internationale du Théâtre Francophone
Va jusqu’où tu pourras a obtenu le label Marseille Capitale Culturelle 2013
www.dynamotheatre.fr
mardi 25 septembre 2012
mercredi 5 septembre 2012
À propos d’Orphéon[1]
Il y a près de quarante ans, l’an 2000 et le XXIe siècle nourrissaient
follement mes rêves, nous y vivrions, sans l’ombre d’un doute, dans un monde
plus juste et plus équitable. Justice et équité ne sont-elles la noblesse même
de nos sociétés humaines ? Ne devons-nous pas être toujours engagé dans la
lutte pour la pérennité de ces idéaux ? Adolescent naissant, je portais
haut ces drapeaux-là. Je les porte encore. Et c’est pour cela, sans doute, que
j’écris.
Ce 21 août 2012, un soleil tenace m’accable, je cherche la fraîcheur
dans l’ombre et je pense à ce texte qui doit présenter « Orphéon »
dans le programme du théâtre lors de sa prochaine création.
On le sait, je regarde le monde et je parle de ses maux. Je lis donc les
journaux guettant une source inspiratrice. L’actualité n’offre point de répit
en cette période estivale, elle demeure brutale, violente pour les corps et
pour les esprits, qu’elle soit économique, sociale ou venue du front.
Août 2012 : depuis plus d’une année, les puissances de notre vieux
monde pataugent maladroitement dans le sang du peuple syrien ; derrière
des sourires condescendants, les extrémistes confisquent les printemps arabes
et condamnent les femmes à n’être plus que le « complément » du
« maître de la maison » ; ici et là, dans la quasi indifférence,
des hommes s’immolent : la vie n’a pas le même poids pour chacun d’entre
nous…
Mais Orphéon ?
Orphéon, oui, bien sûr, comme il se glisse bien dans les couleurs tapageuses
de notre temps, comme son cri lui va bien.
Orphéon Bilboquet rencontre Elmer Etcetera et l’amour naît, puis
grandit. Le bonheur, en somme, et puis, bien sûr, la tragédie. Ce n’est pas
seulement une histoire de notre temps, mais une histoire de tous les temps. Où
en sommes-nous ?
Soyons clairs : aujourd’hui, dans 90 pays, l’homosexualité est
illégale et passible d’une condamnation pénale, dans 8 d’entre eux elle est
passible de la peine de mort, dans 80 autres pays, elle n’est pas reconnue,
c’est à dire qu’elle est absente des textes légaux. Seuls 21 pays (dont la
Belgique) reconnaissent l’existence de l’homosexualité et les droits des
personnes homosexuelles…
Alors écrire ! Raconter une histoire d’amour belle et tragique
pour dénoncer l’homophobie planétaire et puis celle, rampante, qui salit malgré
tout, aussi, notre petit pays. L’autre, toujours cet « autre » qui
casse les pieds de certains, le nègre, l’arabe, hier, le nègre, l’arabe et
l’homosexuel aujourd’hui…
L’Homme possède cette étrange faculté de pouvoir nier ce qui fait
partie intégrante de lui-même, il doit être le seul être vivant à pratiquer
sans retenue l’automutilation, l’amputation de lui-même.
L’Homme est : noir,
blanc, jaune, rouge… L’Homme est :
hétérosexuel, homosexuel, bisexuel, transsexuel… Tout cela est dans sa nature.
Cela vaut bien la peine de le crier sur le papier, de confier cette
partition à des acteurs pour qu’ils s’en emparent, pour qu’ils investissent la
scène d’un théâtre et qu’ils racontent cette histoire. De son début à sa fin.
Qu’ils ne vous épargnent pas. Qu’ils vous bouleversent. Et que les questions
soulevées, remuantes, lancinantes, vous empêchent, un tout petit peu, ce n’est
pas demander trop, de trouver le sommeil.
Stanislas Cotton, août 2012
mardi 31 juillet 2012
ORPHEON
avec Alexandre Trocki et Pietro Pizzuti
mise en scène : Virginie Thirion
Création et production : Théâtre Le Public
Du 7 septembre au 20 octobre 2012 à 20h30
THEATRE LE PUBLIC
64-70 rue Braemt - 1210 Bruxelles
INFOS/RESERVATIONS : 0800/944 44
Pour en savoir plus : http://www.theatrelepublic.be/play_details.php?play_id=316&type=1
jeudi 28 juin 2012
au Théâtre des Doms
la vitrine Sud de la Belgique francophone
Le 13 juillet 2012 à 17h
dans le cadre du "marathon de lectures croisées Wallonie-Bruxelles/Provence-Alpes-Côte d'Azur"
Partenaires du projet : TDG théâtre de Grasse, le Sémaphore Port de Bouc, le Théâtre du Gymnase Marseille, la Marelle-Villa des Auteurs Friche la Belle de Mai, la Cité-Maison de Théâtre Marseille, le Théâtre de La Minoterie Marseille, Fontblanche Vitrolles, l’Institut Culturel Français Istanbul et le Festival Tanpinar Istanbul, les Affaires Culturelles de la Ville de Çanakkale et le Festival de Troie Turquie, Clopot Foundation Suceava Roumanie, le CWB Centre Wallonie Bruxelles Paris, le Centre Culturel Omar Khayyam Bruxelles, la MCCS Molenbeek Bruxelles
Projet soutenu par la Drac Paca, le Conseil Général 13, label MP13
Projet soutenu par la Drac Paca, le Conseil Général 13, label MP13
vendredi 15 juin 2012
"TERRES ET TERRITOIRES"
60 comédiens amateurs venus de toute la France lisent les textes commandés aux auteurs
Sedef Ecer, Carole Fréchette, Koffi Kwahulé, Luc Tartar, Pierre Pelot et Stanislas Cotton,
sous leur direction.
Au Théâtre du Peuple de Bussang +330329615048
le samedi 28 juillet à 20h30
vendredi 13 avril 2012
Retour dans les Vosges
Du 16 au 21 avril, retour au Théâtre du Peuple de Bussang pour la mise en jeu des textes écrits lors de l'atelier d'écriture
de novembre et décembre derniers.
Présentation publique samedi 21 à 14h30
mardi 14 février 2012
Didascalies 2012
Si les conditions climatiques rudes et une grève d’Air France ont empêché un grand nombre d’adolescents de rejoindre l’édition 2012 du Festival de théâtre lycéen « Didascalies », elle n’en reste pas moins, un grand succès pour les dialogues et les échanges qu’elle a nourri.
Près de 180 jeunes venus d’Aquitaine et d’ailleurs ont présenté dans la belle salle de l’Odyssée, théâtre de Périgueux, une vingtaine de minutes des travaux – théâtre et danse – en cours dans leurs ateliers respectifs. Présentations ponctuées de « conversations » entre scène et salle dans le but de saisir les enjeux et de comprendre le sens des projets entrepris. Beaux moments d’échanges où perspicacité et intelligence étaient bien au rendez-vous.
Je suis convaincu que ces moments privilégiés durant lesquels les paroles se croisent, s’interpellent, se nourrissent les unes les autres, ces moments durant lesquels chacun trouve la liberté de parler de ce qu’il a compris ou non, de ce qu’il a aimé ou non, sont d’une grande importance vis à vis de la manière dont ces lycéens appréhenderont le monde dans le futur ; il y a là quelque chose qui participe à la construction des uns et des autres.
J’ai pu, parallèlement à ces représentations, proposer différentes lectures de textes (Le petit boucher, Le rapport des enfants sur l’état du monde, La dictée, Les chiens qui hurlent à la lune ont dans la gueule le goût amer de la fin du monde, La porte d’Outre-Monde…) à de petits groupes dans le lieu de Jean-Marie Champion - organisateur du festival - Le Paradis - galerie verbale, qui ne pouvait mieux porter son nom. J’ai pu juger de l’intérêt dont témoignent ces lycéens pour le théâtre, pour la langue et l’écriture, pour les questions et les débats que soulève le monde d’aujourd’hui.
Rendez-vous est pris en février 2013.
vendredi 6 janvier 2012
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